Avant restauration.
Avant restauration.
Après restauration.
Tommaso del Mazza, Saint Christophe et l'Enfant Jésus, vers 1390, Fresque déposée, musée du Louvre, 85,8 x 74 cm.
Travail de fin d’étude autour de la conservation-restauration d’une peinture murale détachée.
Mémoire : Saint Christophe portant l’Enfant Jésus, peinture florentine du XIVe siècle, collection Campana, musée du Louvre. Etude de la technique de fresque italienne. Restauration de la couche picturale et du support. Recherche technico-scientifique sur l’application de la thermographie infrarouge à l’examen des enduits peints (partenariat avec le LRMH et l’Université de Reims). Mémoire disponible en ligne
Résumé : Ce travail d’étude et de restauration porte sur une peinture murale déposée, un Saint Christophe, peinture Florentine de la fin du XIVe siècle, attribuée à Tommaso del Mazza, conservée au Louvre et appartenant à la collection Campana. L’état de conservation précaire de l’œuvre était dû, principalement, à des interventions anciennes de dépose (1853) et de restauration qui l’ont suivie. La couche picturale était recouverte d’une épaisse couche de colle de dépose qui exerçait une tension importante sur la couche picturale et entraînait des soulèvements et des pertes de matière.
Lors de la restauration, nous avons effectué un refixage de la couche picturale et un nettoyage de la colle, du vernis et des repeints. Le nettoyage, suivi par une réintégration picturale, a permis de retrouver la lisibilité de l’œuvre. Un projet de châssis de maintien métallique a été réalisé pour consolider le support et permettre un accrochage vertical. Enfin, dans le cadre d’une étude technico-scientifique, nous avons testé une méthode de détection des poches d’air cachées dans la structure du support de la peinture : la thermographie infrarouge simulée.
Publication : « Etude et restauration d’une peinture atypique de la collection Campana : un Saint Christophe attribué à Tommaso del Mazza, Florence (1385-1390), conservé au musée du Louvre. Observations sur la technique murale des primitifs italiens », dans Patrimoines, revue de l’Institut national du patrimoine, 2005, p. 96-104.
© Copyright 2024 Gabriela Szatanik-Perrier